L'un des écrivains latino-américains les plus renommés vient de disparaître. Le romancier et journaliste colombien, récompensé par le prix Nobel de la littérature en 1982, fut le créateur d’œuvres devenues immortelles comme "Cent ans de solitude", "L'amour au temps du choléra", "Chronique d'une mort annoncée" etc. Né le 06 mars 1927 à Aracataca, il fut l'instigateur du "boom" latino-américain en créant un nouveau mouvement littéraire "le réalisme merveilleux". Son oeuvre a été traduite dans toutes les langues et vendue à quelques 50 millions d'exemplaires. Pour lui rendre hommage, nous publions ici un extrait du journal le Monde portant sur l'oeuvre espagnole la plus lue après don Quichotte, "Cent ans de solitude" et la bande annonce de l'adaptation cinématographique de "L'amour au temps du choléra".

« A la fois épopée familiale, roman politique et récit merveilleux, c'est « le plus grand roman écrit en langue espagnole depuis Don Quichotte », selon le poète chilien Pablo Neruda (...) Depuis la fondation du village fictif de Macondo, se déploie, sur six générations, l'histoire de la famille Buendia, une sorte de dynastie dont le destin est lié à la chronique mythologique du continent. Toute l'Amérique latine se reconnaîtra bientôt dans cette saga héroïque et baroque. Cinq ans après sa sortie, Cent ans de solitude aura déjà été publié dans vingt-trois pays et se sera vendu à plus d'un million d'exemplaires rien qu'en langue espagnole. On sait que Garcia Marquez fut sincèrement abasourdi par le succès de ce livre. Il l'attribua au fait qu'il était d'une lecture facile, avec son enchaînement de péripéties fantastiques. Toujours est-il que son impact contribua à la notoriété internationale des autres écrivains du « boom latino-américain », de Juan Rulfo à Mario Vargas Llosa, en passant par Jorge Luis Borjes, Julio Cortazar et Carlos Fuentes.

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